Parjures, Gilles Vincent

 

L’histoire :

 

« Il songea au crissement des ciseaux sur le col de la chemise, à la gorge tranchée… Il imagina les suppliques masquées derrière le sparadrap du condamné… Il songea encore au regard terrorisé face au châtiment suprême… ». Aïcha Sadia, commissaire de police, est une femme désespérée depuis la mystérieuse disparition de son compagnon Sébastien au large d’une plage. Mais quand plusieurs cadavres décapités d’ex-taulards sont découverts dans des entrepôts abandonnés de la ville, c’est elle et son équipe qui se retrouvent en première ligne. Certains indices laissent penser que quelques extrémistes pourraient avoir trouvé là un moyen radical de remettre la peine de mort au goût du jour. A sa sortie de prison, Abdel Charif, condamné pour meurtre puis finalement gracié, leur échappe de justesse… Et pour sauver sa peau et obtenir sa réhabilitation, il propose à Aïcha un étrange marché : elle prouve son innocence, il la mène jusqu’à Sébastien… Manipulations, horreurs et parjures vont guider Aïcha dans une enquête libératrice… jusqu’à la mort !

 

Mon avis :

 

« Parjures » n’est pas une simple histoire mais une multitude de situations où tout s’entremêle… Cet enchaînement donne à ce roman un très bon rythme. On suit les personnages au cœur de Marseille sans vraiment savoir où ils vont nous mener.

Chaque personnage est attachant car simplement humain, avec des qualités mais surtout des défauts. Gilles Vincent, par le choix de son titre, nous  rappelle qu’il ne faut pourtant faire confiance à personne… Il nous distille des indices, des preuves, des présomptions, pour tout lier dans un dénouement spectaculaire, digne des meilleurs films policiers. Et le tout, sans aucun temps mort ! La tension monte peu à peu, les éléments s’emboitent et accélèrent le rythme. Je ne peux malheureusement pas en dire plus, au risque d’en dire trop… Une belle découverte à lire pourquoi pas au pied de la Bonne Mère cet été !

 

-Virginie-

 

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