Les écriveurs

Les écriveurs : La cité lumineuse, Fréderic Mars

 

L’histoire :

 

"Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi ce cadeau ou cette place d'honneur qui vous semblaient destinés ont atterri dans les mains d'un autre que vous ? Pourquoi des obstacles de dernière minute se dressaient sur votre route alors que rien ne semblait s'opposer à votre succès ? Pourquoi le bus que vous deviez prendre partait sans vous à quelques secondes près ? Vous invoquez le sort, la malchance, la fatalité ? Vous pensez que c'est comme ça et qu'on n'y peut rien ? Mais bientôt, dans quelques instants, vous saurez.

Ma vie et la vôtre, que vous le vouliez ou non, sont dorénavant liées à jamais... Pourquoi ça ? Oh, c'est très simple. Ça se résume même en une phrase : Votre vie, c'est moi qui l'écris !"

 

Mon avis :

 

« Les écriveurs : La cité lumineuse » utilise les mêmes recettes que les sagas type Harry Potter, Artemis Fowl ou autre Eragon. Un personnage central, une sorte « d’élu », plus fort que tout le monde, qui a une histoire familiale compliquée et qui évolue dans un monde « magique ». Ici, Poudlard est une île secrète du nom de Homeland où la baguette est remplacée par un stylo, le terrain de Quiddich par le Vivodrome et la magie par le fait que les écriveurs peuvent tout simplement écrire la vie, notre vie. Ils ont le pouvoir de dicter les faits et gestes de tous les habitants de la planète. Bref Harry Potter est une ado qui joue dans la matrice… Et qui du coup nous fait réfléchir sur des thèmes tel que le hasard, le destin, le libre arbitre…

Vous allez me dire quel est l’intérêt de lire un bis repetita de tout ce qui existe déjà ? La réponse est simple : le Free Fight. Oui oui, je parle bien du sport de combat… Alors vous avez déjà lu ça dans un roman de ce type ? « Les écriveurs » est plein de surprises de ce genre qui donnent une saveur particulière à ce premier tome des aventures de Lara Scott.

Lara Scott, en parlant d’elle, est l’héroïne de cette histoire. Elle est souvent comparée à Lara Croft, la faute à un nom phonétiquement très proche du sien, mais je trouve qu’elle a plus des airs d’une Matilda sans son Léon, d’une ado attachante et loin d’être sans saveur et qui se révèle au fur et à mesure des pages.

Bref, sans réinventer le genre, Frédéric Mars nous pousse à aimer son histoire, ses personnages et son intrigue… Et on se surprend à être très impatient de lire la suite…

 

-Sylvain-

 

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